Le 1er octobre n’est pas une journée de grève et de manifestations interprofessionnelles comme les autres !
Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, les résultats des législatives ne sont pas respectés par le président de la République. Encore une fois, les signaux de bienveillance sont tournés vers l’extrême droite.
Pour que le sursaut populaire ne soit pas un sursis, notre avenir comme celui de l’ensemble de la société se joue actuellement.
Tout comme nous avons participé à rendre majoritaire le programme le plus proche de nos revendications par les urnes, nous pouvons par la grève, les manifestations et les actions imposer les réponses aux urgences sociales : en commençant par abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux, financer les services publics, abandonner la loi de transformation de la fonction publique et développer notre industrie.
Pour ce faire, nous devons être massivement en grève et dans les manifestations, à la DGFIP comme dans l’ensemble du monde du travail.
Les résultats des élections législatives sont la preuve que nous pouvons déjouer tous les pronostics. Rien n’est joué d’avance, d’autres choix de société sont possibles quand le peuple se mobilise. C’est par une mobilisation populaire inscrite dans la durée, par une mobilisation citoyenne, et surtout par une mobilisation de l’ensemble du monde du travail que nous transformerons l’essai qu’Emmanuel Macron nous refuse !.
Soit l’austérité budgétaire sévira durement au détriment des services publics, de la fonction publique, de la DGFIP et de ses agents, soit une autre répartition des richesses socialement, économiquement et environnementalement juste triomphera.
Ne nous résignons pas, soyons acteurs et actrices de notre avenir. Mobilisons-nous pour l’augmentation de nos rémunérations, pour des emplois à la DGFiP, pour de meilleures conditions de travail, pour une retraite digne, pour une DGFiP de proximité au service du public et pour nos missions !
Nous avons déjà réussi à imposer dans le débat public la question des retraites, des salaires et des services publics, imposons des actes !
Le 1er octobre transformons l’essai, pour que nos revendications puissent se traduire en actes.