GT du 25 novembre 2021 : Informatique - Compte rendu
Ce Groupe de Travail (GT) s’est déroulé sur une très longue journée, compte-tenu d’un ordre du jour constitué par 9 fiches et 3 annexes. Comme d’habitude, on constate l’importance inégale des fiches. Surtout, des sujets majeurs sont ignorés par la Direction Générale, en particulier la situation de l’assistance.
D’autres sujets sont abordés de manièrelaconiqueoustrictementstatistiqueetquantitative : c’est le casdelafermeturedesateliers ADO, éditique…
La CGT Finances Publiques, dès sa déclaration liminaire, a désiré rappeler des faits, mettre en avant les situations des personnels, mettre l’accent sur les non-dits, et dénoncer des propositions de l’administration jugées choquantes.
Ce GT n’en a eu que le nom, dans la mesure où l’administration n’a renié en rien ses positions et n’a modifié en rien ses décisions, prises de toute manière longtemps à l’avance, qu’elle a défendues parfois avec agressivité et auxquelles la CGT Finances Publiques a répondu.
En dehors des fiches, le débat a été porté sur les grands absents du GT : les personnels de l’assistance.
La mise en place du Parcours d’Assistance Rénové (PAR), puis de la TOIP, le travail à effectuer pour le remplacement des micro-ordinateurs et le déploiement à marche forcée des portables, leurs déplacements dans le cadre du NRP, le surcroît de travail dû à la crise sanitaire et les emplois laissés vacants engendrent une vraie souffrance au travail des personnels de l’assistance.
La conscience professionnelle exemplaire des agents ne doit pas cacher la réalité de cette situation très préoccupante et dénoncée depuis très longtemps par la CGT Finances Publique.
La CGT Finances Publiques constate que certains projets du NRP paraissent démesurés au regard des moyens humains des CID concernées. À titre d’exemple, 600 postes de travail seront déplacés en 2022 dans le cadre du NRP en Isère et la CID ne sait pas comment elle va assumer cette charge supplémentaire qui s’ajoute à celles du quotidien.
La CGT Finances Publiques en vient à douter de la réalité des situations remontées à la DG. Elle dénonce par ailleurs le partenariat de la DGFIP avec des sociétés comme Google, des formations insuffisantes et le recrutement massif de contractuels, qui plus est à des salaires indécents.
../.. suite à télécharger