1er mai – Macron, président contre le peuple
Vendredi dernier, les « sages » validaient l’essentiel de la réforme des retraites, à l’exception de six mesures, dites « sociales ». Ils avaient pourtant pointé, sans en tirer les conséquences, l’utilisation inhabituelle de dispositifs pour corseter les débats et les mensonges des ministres. Dans la foulée de cette décision incompréhensible, Macron, promulguait immédiatement la loi.
Il a ainsi voulu fermer toutes les portes des sortie du conflit, malgré la demande de l’intersyndicale et n’a pas fait le choix de l’apaisement. Par cet acte, le mépris et le cynisme à l’égard du monde du travail atteint son paroxysme ! À présent, Macron affirme vouloir retrouver le chemin du dialogue avec les partenaires sociaux…
Mais, dorénavant, qui y croit ?
Nous exigeons que soit étudiées les propositions de l’Ugict-CGT pour le financement des retraites (l’augmentation des cotisations qui pourrait financer les propositions portées par la CGT, l’égalité salariale femmes-hommes, la taxation des profits…).
Nous exigeons la suppression de l’abattement temporaire sur les retraites complémentaires, comme nous exigeons que les années d’études soient reconnues comme cotisées. Nous voulons que soit repensé notre travail et l’économie toute entière.
Nous exigeons la sortie de la société ultra capitaliste court-termiste et productiviste qui nous dirige droit dans le mur.
L’Ugict-CGT invite ses organisations, ainsi que tous les salarié·e·s, ingés, cadres, techs et agents de maîtrise à organiser dès maintenant des assemblées générales, des réunions syndicales pour discuter ensemble des suites du mouvement et de s’engager sur les dates proposées par la CGT et l’intersyndicale.
8 millions de personnes se sont déjà engagées pour exprimer leur refus de la politique du gouvernement. Un moment inédit pour venir toutes et tous à nouveau, avec nos collègues, voisins, enfants et parents. Deux initiatives sont d’ailleurs proposées dans l’intervalle de la manifestation du 1er mai : le jeudi 20 avril et le vendredi 28 avril !
En temps de dérives antidémocratiques, une journée internationale des travailleurs s’impose… Le 1er mai, est une formidable occasion pour unir nos voix par millions et rappeler que c’est le peuple qui fait vivre la République ! Alors, pour se faire entendre, on fait trembler les fenêtres de l’Élysée ?