Le droit à la protection fonctionnelle : quèsaco ?
Le droit à la protection fonctionnelle, reconnu comme principe général du droit par le Conseil d’État dès 1963, est réaffirmé par la loi de 2016 relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires et confirmé dans le Code général de la Fonction publique - CGFP.
Du fait, entre autres, de politiques publiques et gouvernementales subies conduisant à une précarité grandissante des usagères ou usagers du service public, de la précarité du service public lui-même par le manque criant de moyens humains et matériels qui lui sont alloués, de la banalisation du RN et de la parole discriminante ou violente qui l’accompagne mais aussi de la remise en cause du principe d’égalité devant le service public, il est constaté une augmentation significative de situations rencontrées par les agent·es les conduisant à demander le bénéfice de la protection fonctionnelle.
Il convient ainsi de rappeler les conditions et situations dans lesquelles l’administration ou la collectivité publique se doit d’apporter sa protection aux agent·es ou à leurs proches (partie I), en quoi consiste cette protection comme ce qu’elle recouvre et comment l’obtenir selon que l’agent·e est victime ou mis en cause (partie II à paraître dans le journal de novembre).
L’agent·e pouvant bénéficier du droit à la protection fonctionnelle